dimanche 22 novembre 2015

Décembre 2015

  Dimanche 6 décembre - Viry-Châtillon et Grigny 
 Animation compostage 

Avec l'association Solicités

- 9h à 10h45 près du parking de la Poste de Grigny (sur la partie engazonnée)
- 11h à 13h30 au marché de Viry-Chatillon



Samedi 5 décembre - Forges-les-Bains 
 Chantier nature 


"Les Prés d’Ardillères, un petit site mais un grand trésor écologique.
Espace Naturel Sensible communal de 6 hectares reconnu «Site de Biodiversité Remarquable » par le Parc naturel régional de la Haute vallée de Chevreuse, les Prés d’Ardillères abritent différents types de milieux favorables aux amphibiens, libellules, oiseaux, papillons... Dans l’objectif d’en améliorer la biodiversité, participez à la mise en lumière de mares et d’une clairière à Carex tomenteux, espèce rare en Essonne. La création d’un cheminement sera également au programme… Le matériel est fourni par le Conservatoire départemental des Espaces Naturels Sensibles.
En collaboration avec la commune de Forges-les-Bains et le Parc naturel régional de la Haute vallée de Chevreuse."

Samedi 5 décembre 2015
Inscription au 01 60 91 97 34
Durée : la journée

 Dimanche 20 décembre 2015 - Brétigny-sur-Orge
 Bourse aux vélos et accessoires 

Centre commercial Auchan-Aldi Ferme Maison-neuve 9h00-16h00

Renseignements et inscriptions :
http://csbcyclotourisme.free.fr/pages/boursevelo.html

samedi 21 novembre 2015

Novembre 2015

Vendredi 27 novembre - Villejust
Distribution exceptionnelle de broyat
Le vendredi 27 novembre, à la déchèterie de Villejust. Le SIOM distribuera gratuitement du broyat sur le site de déchèterie de Villejust pour toute personne qui viendra déposer des branchages le vendredi 27 novembre. Contact : SIOM, Tél. 01 64 53 30 22



Samedi 21 novembre - Marcoussis

mercredi 11 novembre 2015

80 g.

80 grammes, c’est le poids moyen, mesuré, vérifié, d’une dose de marc de café et de son filtre, égouttés, que nous produisons chaque jour à la maison pour un seul petit déj’.

365 jours par an, ça fait 29 kg. Pensons global. Si 1 000 personnes prennent un café le matin en ville, c’est 29 t. Du lourd pour la poubelle. Conséquences pour tous : une montagne de déchets avec les frais de collecte, de stockage, de destruction inhérents, l’énergie dépensée pour ces opérations, la pollution engendrée. Qui plus est, nous payons tous, collectivement, pour cela, après avoir acheté notre café (bio, solidaire, éthicable… ?) et dépensé une première fois.

On peut combiner, extrapoler, rapporter ça au mois ou au nombre de ménages, au pays ou à tout ce que vous voulez, la question qui se pose c’est : est-ce qu’on ne pourrait pas éviter ça ?
Le marc de café (accompagné de son filtre) rejoint chaque jour le tas de compost au jardin. C’est de la matière organique : mélangé aux autres déchets ménagers, il me procure un compost riche qui me sert de support de culture pour le potager. On peut le composter en tas ou le répandre directement dans les parterres ou sur le sol du potager.

Cet exemple (dont je ne développe pas ici les questions que la consommation de café peut soulever et elles sont nombreuses : conditions de sa production, transport, emballage, filtres, appareils ménagers, etc.) est choisi parce qu’il concerne beaucoup d’entre nous. Il pose la question de la gestion de tous nos déchets et des conséquences, même lorsqu’il s’agit de « mini-déchets » du quotidien. 80 g c’est peu, mais lorsqu’on pense de manière plus globale, lorsqu’on extrapole, on mesure mieux l’impact que peuvent avoir ces productions. On passe vite d’un « mini » à un « maxi ».

29 kg par an pour le seul café, c’est toujours ça de moins à prendre en charge par la collectivité sur les 354 kg annuels de déchets ménagers produits par habitant en France (donnée ADEME). Pas loin de 10 % en moins.



Les gestes du quotidien, dictés par la prise de conscience, sont à l’identique. Ils peuvent paraître anodins, mais ils sont essentiels, puissants, lorsqu’ils sont partagés par un grand nombre. Ils sont indispensables, mais ils ne seront pas suffisants.

lundi 2 novembre 2015

La saison des feuilles mortes…

C’est la saison des feuilles mortes… (mais pas que !). Voici rapidement quelques conseils pour les gérer au mieux, ce qu’il est préférable de ne pas faire et pourquoi !

Les feuilles mortes, ce n’est pas fait pour être entassé dans des sacs plastiques et déposé sur le trottoir. C’est de la matière organique, résultat d’une saison de pousse, de synthèse chlorophyllienne, c’est du soleil, c’est aussi le fruit de la terre, et ça doit retourner à la terre.


Sur le trottoir, un camion (=pétrole) viendra les ramasser pour les emmener à la déchèterie où elles seront mélangées avec d’autres végétaux à l’origine incertaine (=parfois bourrés de pesticides, de maladies…) pour faire un compost (donc pollué) qu’il faudra redistribuer (=re-pétrole + emballage + frais). Évidemment, on ne les brûle pas non plus. Les feux de jardin sont souvent interdits, et c’est bien.
Réservez-leur un petit coin dans le jardin pour les composter. Même si vous en avez beaucoup, le tas va fondre rapidement. Mettez-en sur vos parterres et au potager pour protéger la terre pendant l’hiver et nourrir la faune du sol qui va réintégrer tout ça et le réincorporer pour le plus grand bénéfice de vos futurs fruits et légumes, de vos arbres. Laissez-en dans l’herbe ! Les vers, les insectes et autres arthropodes viendront les consommer là où elles sont. Les oiseaux seront de la fête aussi : vous verrez les merles venir les retourner inlassablement, c’est une bonne partie de leur garde-manger hivernal.

Pour le compostage, il y a la solution facilitante de broyer les feuilles. Ça accélère la décomposition et ça prend aussi moins de place. A faire avec un broyeur adapté ou en passant la tondeuse dessus (évidemment avec ma tondeuse à main que j’aime et que j’adore, ça le fait pas). C’est rapide, ça ne consomme pas beaucoup : c’est jouable à moindre mal et c’est un bon moyen pour les ramasser tout en faisant une petite coupe avant l’hiver. Le mélange herbes fraîches + feuilles broyées activera la décomposition en apportant des éléments azotés des premières au carbone majoritaire des secondes.
Le compost sans broyage fonctionne très bien, c’est juste plus long. Un simple tas dans un coin du jardin, à l’ombre, et ça marche. Ou dans un composteur bricolé rapidement avec quelques palettes, ou encore dans un bout de grillage refermé en cercle sur lui-même.
Si vous ramassez vos feuilles : préférez le râteau à la souffleuse bruyante, énergivore et polluante… Et vous ferez un peu d’exercice. Autre effet de ces engins, ils perturbent fortement la faune superficielle du sol qui ne peut pas leur résister.